Job Coach > Jusqu’où peut-on mentir sur le CV – la question que personne n’ose aborder mais que tout le monde se pose!

Jusqu’où peut-on mentir sur le CV – la question que personne n’ose aborder mais que tout le monde se pose!

Une parfaite maîtrise de la langue allemande, d’innombrables séjours à l’étranger et des résultats irréprochables sur le diplôme universitaire. Vous en êtes sûr ? Les CV ne correspondent pas toujours à la réalité. Jusqu’où a-t-on le droit de ruser et d’embellir la situation ?

 

Une tendance à l’embellissement

Soyons honnêtes : les CV et les lettres de motivation visent surtout à impressionner les recruteurs. Les embellissements et les légères exagérations sont donc monnaie courante. Plusieurs études ont montré qu’environ 10% à 20% des dossiers de candidature contiennent des mensonges. Les candidats ont particulièrement tendance à surévaluer consciemment leurs compétences et leurs connaissances linguistiques. Lors de candidatures en ligne ou à travers des outils automatiques, il est très tentant de tricher. Ainsi, on coche plus volontiers les cases « parfait » ou « connaissances professionnelles » pour répondre à des questions sur des compétences particulières, même si la réalité est toute autre.

Fonctions lors du dernier emploi et compétences linguistiques parfaites

Une maîtrise parfaite de l’anglais, de l’allemand et de l’italien, ça ne passe pas inaperçu. Bien sûr, il existe des candidats hautement qualifiés, mais un CV parfait ou idéal peut faire mauvaise impression et atterrir directement sur la pile des refus. Dans la plupart des cas, d’excellentes connaissances linguistiques présentes dans le CV, mais non-existantes dans la réalité, se voient dès l’entretien d’embauche, lorsqu’un test est proposé au candidat. Ou lors des premiers jours de travail, au plus tard. Si un emploi ne requiert aucune compétence particulière en langues étrangères, il ne sert à rien d’exagérer son niveau. On retrouve aussi des petites tricheries dans les tâches et les responsabilités endossées auprès du dernier employeur. A vous de voir si vous voulez exagérer en mentionnant vos domaines de compétences, mais vous ne devriez en aucun cas les inventer de toutes pièces. En revanche, vous pouvez tout à fait insister sur des tâches avec des formulations claires et détaillées, même si elles ne faisaient pas partie de votre quotidien, par exemple.

Hobbys et voyages culturels

Pour impressionner, on invente aussi volontiers des hobbys. Ainsi, les candidats se transforment tous en rats de bibliothèque, en bénévoles infatigables ou en fans de musique classique. Certes, personne ne portera plainte contre vous pour avoir menti sur vos passions, mais cela peu vite devenir gênant lors d’un entretien d’embauche. Les recruteurs posent volontiers des questions sur les intérêts personnels et les passe-temps favoris. Si vous ne connaissez rien à un domaine que vous avez pourtant mentionné comme votre hobby, vous aurez tout de suite un point négatif. Personne ne creusera plus loin si vos intérêts sont la lecture, le sport ou les voyage, bien que ces derniers ne sont souvent pas considérés comme des intérêts particuliers. Vous devriez surtout rester vous-même ; après tout, vous ne voulez pas, une fois engagé, devoir jouer la comédie au quotidien. Les séjours linguistiques et les voyages à l’étranger sont très appréciés pour dissimuler des trous dans le CV. Personne ne vérifiera si votre voyage culturel était vraiment culturel ou si vous avez bien appris le japonais lors de votre séjour linguistique. Cependant, si vous ne parlez pas un mot de japonais, on aura de nouveau de la peine à vous croire.

Les gros mensonges n’ont absolument pas leur place sur le CV

Il en va autrement lorsqu’il s’agit de gros mensonges. Si l’employeur potentiel est volontairement trompé ou induit en erreur, cela peut avoir des conséquences qui vont jusqu’au licenciement. Dans les cas les plus graves, les personnes concernées peuvent même être poursuivies en justice. Par exemple, la falsification de certificats est punie par la loi. Si l’on s’invente un diplôme universitaire ou de fin d’études, fournit de faux résultats ou raconte des bobards sur son expérience professionnelle, dans la plupart des cas on le découvrira tôt ou tard.

L’honnêteté finit toujours par payer. Vous trouverez sans peine des points forts à indiquer sur votre CV, sans avoir recours au mensonge, tout en réussissant à convaincre les recruteurs.

Respectez les points suivants et vous atteindrez votre but sans peine :

  • Marquez des points avec des vérités présentées de façon optimale.
  • Ne franchissez pas la frontière entre embellissement et mensonge.
  • Soyez authentique et restez fidèle à vous-même.

 

Vous avez des trous dans votre CV ? Voici comment les remplir au mieux.

 

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